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L'origine de la terreur en islam politique …
Les lettres persanes de Mohammad
David Abbasi
www.Abbasi.fr
David Abbasi dévoile les «lettres persanes »de
l'Arabe Mohammad : ses emprunts à la
culture iranienne. Et indique en conclusion d'où vient la propension islamique
au terrorisme.
Pour accepter une nouvelle science ou une nouvelle
théorie, les savants exigent des preuves, des arguments, des raisonnements mais
les masses, dépourvues de connaissances approfondies et d'expérience intellectuelle,
attendent un miracle de chaque prophète et, à défaut, s'attachent à sa tombe et
aux souvenirs liés à sa mémoire. C'est là qu'elles pensent trouver un remède à
leurs maux.
Ce que l'on a appelé le miracle de
Mohammad fut son livre et ses paroles, compilées vingt ans après sa mort dans
le Coran ou livre 1 de lecture.
Le Coran, un livre sous influence Le style de cet ouvrage est en rupture par
rapport à la tradition de la poétique et de la rhétorique arabes qui
connaissaient à cette époque l'élégie, le sonnet et le quatrain dont le rythme
métrique était identique. Cependant les poèmes persans, notamment les
Khosrawani, étaient composés en vers libres, non rimés, comme on peut le
constater dans les Gasses de Zoroastre.
C'est cette tradition étrangère qui a manifestement
influencé le prophète de l'islam. Ainsi, outre un bon nombre de symboles et de
caractères coraniques qui se rencontrent dans l'ancien rite persan, on trouve
dans le Coran la traduction de certains Gasses de l' Avesta. C'est le cas par
exemple du verset 29 de la sourate 15 : « Lorsqu'au début de
['univers tu nous as créés et soufflé de ta nature pour nous offrir la raison» ; des versets 31 et 34 de la sourate 9 : « Quelle
est la punition de celui qui rend maître le menteur impur? » et « Quelle
est la sanction de ce malveillant qui gagne sa vie en blessant les agriculteurs
honnêtes et les animaux? »
Mohammad
eut en effet quelques conseillers importants qui l'aidèrent à élaborer sa
doctrine et à développer sa révolution.
On reconnaît
d'ailleurs ce style d'importation dans la production poétique et dans les
discours élaborés par les proches amis de Mohammad qui s'inspirent dans leurs
propres compositions des quatrains de Khayam, de Haféz ou de la poésie de
Nimâ, considéré comme le père de la poésie moderne persane.
Mohammad eut
en effet quelques conseillers importants qui l'aidèrent à élaborer sa doctrine
et à développer sa révolution. Certains des proches amis du prophète étaient
originaires de pays voisins et c'est ce qui explique que, bien que l'on
prétende que le Coran fut révélé au prophète en langue arabe, on rencontre dans
cet ouvrage des termes étrangers empruntés aux grandes langues de civilisation
de l'époque. Ces mots ont simplement été« arabisés », c'est-à-dire intégrés
dans le cadre grammatical arabe.
Voici
quelques termes persans utilisés dans le Coran: Abarigh (pluriel d'Abrigh) ;
Aya ; Dinar; Djahanam; Estabragh; Ferdows; Ghofl; Houd; Kafour; Kanz; Kourte;
Madjous; Maghalid; Mardjan; Mask ; Mazdjah ; Né ; Rass ; Rome; Saghar; Salsabil
Saradégh; Sédjil; Sndass; Tanour; Yagoute ; Yahoud ; Zandjébil.
L'apprentissage
La tradition
rapporte que Mohammad avait coutume de passer de nombreuses nuits de veille
dans la grotte de Hâra, et qu'à l'issue de ses retraites, fiévreux, il devait
rester alité plusieurs jours. C'est vraisemblablement au sortir
d'une ce ces périodes d'exaltation qu'il produisit ses premiers énoncés
poétiques 1 .
Les beautés de la poésie persane ont-elles été
soudainement révélées au prophète de l'islam? Ou le Coran est-il le produit
élaboré d'un long apprentissage?
On ne peut pas ne pas penser que toute connaissance
présuppose une initiation. Ainsi, pour prendre un exemple célèbre, Mollawi,
qui fut pendant des années le juge suprême de Ghouniéh, n'avait jamais composé
de poème avant de faire la rencontre d'un vieux dépenaillé nommé Shams de
Tabriz. Cet homme sut éveiller son âme et son esprit; et c'est alors seulement,
à l'âge de trente-cinq ans, que Mollawi commença à composer de la poésie et
créa son œuvre si considérable.
Or l'éveilleur de Mohammad fut un Persan auquel les
historiens ont prêté plusieurs identités. J'incline pour ma part à l'appeler
Rouzbéhan ou Rouzbahan.
Rouzbahan était un érudit, un savant qui, après de
nombreuses péripéties, devint esclave et se fixa à La Mecque où il fit la
connaissance de Mohammad.
Cet homme connaissait bien toutes les religions
persanes. Il avait été un temps mage zoroastrien puis avait abandonné le foyer
sacré du zoroastrisme pour se convertir au manichéisme et à la religion
mazdéiste dont il devint un des leaders intellectuels. Cependant, après le
massacre des mazdéistes, il dut fuir l'Iran et se rendit à Damas ou en Irak.
C'est là qu'il fut fait prisonnier de guerre, par la ruse d'un juif ou d'un
arabe, et vendu comme esclave pour une somme considérable : en effet, sa tâche
ne consistait pas à exécuter des travaux de peine mais à écrire, traduire et
enseigner.
Rouzbahan connaissait parfaitement la conjoncture
politique de son temps. Il savait qu'en Iran, du fait des massacres et des guerres
civiles, les fondements du pouvoir impérial étaient fragilisés. Il se rendait
compte que les Arabes s'affaiblissaient mutuellement en se querellant dans le
but d'obtenir la gestion de la Kaaba et de ses idoles. Il pressentait que si un
sage éclairé énonçait un nouveau message religieux, en s'appuyant sur les
Anciens, il trouverait de l'écho.
Or Rouzbahan avait conservé des relations avec le chef
de l'Église de Damas, Boheira, et son
représentant à La Mecque, Nofe!. Boheira avait, bien auparavant, pressenti le
rôle que jouerait Mohammad en tant que prophète. D'autre part, Nofel qui était
de la famille de Khadijah, première femme de Mohammad, avait reçu de Damas
l'ordre de désigner un suppléant en raison de son grand âge. A la faveur de
nombreux voyages que Mohammad avait effectués à Damas, Boheira avait vu en lui
la personne la plus capable pour remplacer Nofel et le représenter à La Mecque.
Il l'avait dit à d'autres membres de la Quoriche : « En compagnie
d'Aboutaleb et de la caravane de Quoriche, Mohammad s'en était allé à Damas
pour faire du commerce. Parvenue à Bosrâi de Damas, la caravane croisa le
chemin de Boheira, un prêtre savant qui vivait au couvent. Boheira interrogea
Mohammad et le prophète lui répondit en tous points conformément aux attentes
du prêtre. Boheira dit à Aboutaleb :Amène-le chez lui et méfie-toi
de l'attitude des juifs à son égard car s'ils le rencontrent et apprennent tout
ce que je sais de lui, ils lui feront grand tort,. ramène-le chez lui le plus
tôt possible2.» Ainsi Boheira recommanda-t-il à ses proches de
respecter Mohammad et de l'instruire.
Cependant, dans la rivalité acharnée qui existait à
l'époque entre les religions monothéistes du judaïsme et du christianisme, les
chrétiens s'efforçaient de l'emporter. Au retour de ce voyage à Damas, Nofel,
qui était l'un des principaux chefs chrétiens de la péninsule arabe et qui
avait pour nièce Khadijah fit en sorte que la responsabilité des caravanes
commerciales à destination de Damas soit confiée à Mohammad, ce qui permit au
Prophète de disposer du soutien financier qui lui était indispensable pour
déclencher son mouvement. L'honnêteté et la droiture dont le futur Prophète fit
preuve conduisirent Nofel à proposer à Mohammad, alors âgé de vingt-cinq ans,
de prendre pour femme Khadijah, bien que celle-ci eut une quarantaine d'années.
Le premier GabrieL.
L'épanouissement
de la littérature et de la poésie arabes coïncide avec cette période dite de
l'obscurantisme où l'on croyait qu'en chaque poète résidait un diable qui
lui dictait ses poèmes. Dans le langage de Mohammad cet inspirateur s'est
parfois appelé Gabriel, d'après un terme hébraïque qui signifie «l'envoyé de
Dieu ». Un verset du Coran, en écho à la rumeur populaire, témoigne de la
présence de cet émissaire providentiel: « Nous savons bien qu'un être
humain, de langue persane, instruisit Mohammad3. »
D'après les
recherches historiques et le texte du Coran\ la première personne qui apprit à
Mohammad à faire de la poésie en style persan fut Rouzbahan de Perse qui
adoptera plus tard le nom de Salman.
A quelle
époque Rouzbahan s'est-il luimême baptisé Salman de Perse, on ne le sait pas
exactement. Mais on constate qu'il n'y a pas grande différence entre «Salman»
et « musulman» : islam, musulman et salman ont la même origine...
En islam la
terreur politique remonte directement au Prophète.
Dès que le
mouvement du nouveau prophète s'affirme et s'amplifie, Mohammad achète donc
Salman (alias Rouzbahan) à son maître pour une somme astronomique: « Salman
fut racheté au prix de trois cent soixante arbrisseaux de palmier et quarante
oughiyés d'or [l'oughiyé est une ancienne mesure équivalent à 7
mésghals, soit 35 grammes]. Les condisciples de Mohammad ont participé
à cet achat. » Rouzbahan mit vraisemblablement à profit la
coutume qui voulait que les croyants soucieux de pureté devaient se recueillir
chaque année dans la grotte de Hâra pour instruire Mohammad. En effet, ces
séjours dans la grotte sacrée autorisaient une certaine promiscuité entre
pauvres et riches, maîtres et escl_ves : «Le Prophète allait un mois
par an à la Hâra, selon la tradition Quoriche [...] Au cours
de ce mois, il donnait àmanger aux pauvres. Quand le mois était écoulé, il
revenait à la Kaaba et, après avoir effectué une tournée de vénération [...] il
rentrait chez lui5. »
Le Prophète déclara par la suite que Salman faisait
partie de sa propre famille. Il lui accorda un
statut important et fit en sorte que les autres califes le consultent.
Cependant, à la suite de la brutale invasion de l'Iran par les Arabes, Salman
se retira de la politique et fut confiné à Tisphone et à Médaén où il organisa
le mouvement révolutionnaire chiite qui se dressa contre l'islam omeyyade.
Le style persan imprègne donc le Coran. Ainsi Mohammad
baptisa son livre Le Coran et non Le Divan conformément
à la tradition arabe; il appela ses chapitresSourates alors que les
Arabes employaient le terme Ghasidéh (élégie, ode) et désigna
les versets comme étant des Aïeh alors que les Arabes les
nommentBéïtes (distiques). Il disposa enfin un blanc à la fin de
chaque verset comme pour des rimes6. Ces traits distinctifs apparurent d'autant
plus singuliers que les musulmans, lorsqu'ils envahirent l'Iran, détruisirent
les bibliothèques de sorte que personne ne put se rendre compte des simil_tudes
entre les poèmes de l'islam et la poésie persane.
Par ailleurs, le Coran est semé de traits de pensée
persans comme la confirmation de la pensée mazdéiste qui assura dans une certaine
mesure la survie du rite persan et de l'astrolâtrie.
Au total, cet exotisme n'est sans doute pas étranger à
la force de suggestion poétique du Coran qui explique en partie que beaucoup de
personnages importants des Quoriche se convertirent à l'islam.
La Kaaba persane était la maison des idoles
La légende rapporte que le roi Syrus, désigné dans la
Bible comme le sauveur des juifs, gouvernait quelque cent vingt-huit pays. Cet
empire comprenait les territoires actuels de l'Arabie Saoudite et de l'Egypte.
Or lorsque
les troupes iraniennes vovlurent traverser la Mer rouge pour gagner l'Egypte,
elles élevèrent un temple à La Mecque nommé Maison de Mars (âtéchgâh khane
keyvan) et qui est devenu aujourd'hui la Kaaba. Ce temple où l'on conservait le
feu en un lieu sacré fut abandonné par les Iraniens qui durent quitter La
Mecque en laissant sur place quelques représentants pour gouverner le Yemen.
Cependant la
Kaaba, plusieurs fois détruite et reconstruite, demeura un lieu sacré, géré par
plusieurs familles et tribus arabes. Elle rappelle par sa structure d'autres
temples qui subsistent encore en Iran, notamment la « kaaba de Zaratustra» à
Nagsh e Rostam. Les Arabes tournaient autour de ce temple pour obtenir
l'intercession des idoles conservées dans ce lieu.
Le premier qui installa des idoles dans la Kaaba fut
Amr Ibn Lahâ. Devenu chef de sa tribu, il s'était rendu à la ville de Bélgha où
il vit un peuple qui adorait des idoles. Il ramena de ce voyage La Hôbale,
qu'il disposa dans la Kaaba en compagnie de l' Assâf et du Nâéléh, et invita
le peuple à adorer et à vénérer ces divinités7. Puis chaque tribu arabe de la
péninsule prit l'habitude d'installer ses idoles à l'intérieur ou à proximité
de la Kaaba. Il y eut ainsi la Lâte, adorée par la tribu Saghif originaire de
Taîef, 1'0sâ, idole des Quoriche, la Ménnate, vénérée par les tribus Ausse,
Khazradje et Ghassan, etc.
En raison de son ancienneté et de sa taille, La
Hôbale, installée à l'arrière du temple, était l'idole principale de la Kaabax.
Cette idole s'appelait aussi « Allah» et le père de Mohammad, qui était portier
de la Kaaba, était nommé Abdo Allah, c'est-à-dire «Esclave de Dieu» : Allah est
en effet la même chose que Elâh, qui signifie Dieu et qui, joint au préfixe «
Al », forme « Allah ».
Selon un récit historique remontant à l'époque de
l'obscurantisme où les Arabes sacrifiaient de temps à autre un animal, voire un
de leurs gendres au pied des idoles, Abdo Allah devait sa vie à la grande idole
Hôbale.
Le grand-père de Mohammad, Abd al Mottâleb, avait
fait le vœu de sacrifier un de ses fils s'il pouvait en avoir dix. Lorsqu'il
eut ses dix fils, il tira au sort pour savoir lequel serait sacrifié et le sort
tomba sur Abdo Allah, le père de Mohammad. Abd al Mottâleb prit donc son fils
par la main et l'amena auprès des idoles Assâf et Naéléh pour l'égorger.
Cependant les Quoriche, qui avaient coutume d'offrir leurs oblations à ces
idoles, se levèrent et demandèrent: « 0 Abd al Mottâleb, que vas-tu faire? » A
quoi Abd al Mottâleb répondit: «Je vais lui trancher la tête. » Mais les
Quoriche et les gendres d'Abd al Mottâleb répliquèrent: « Par Dieu, tu ne dois
pas le décapiter» et ils offrirent dix
chameaux pour être sacrifiés à la place d'Abd Allah9.
L'origine de la terreur en islam
En islam la terreur politique remonte directement au
Prophète. Les premiers actes de terrorisme politique perpétrés par les musulmans
furent accomplis directement sous les ordres de Mohammad et par ses proches.
Ils touchèrent les guerriers et les poètes qui s'opposaient à l'islam. Parmi
les victimes on compte une majorité de juifs et quelques femmes.
Ainsi Kaib Ibn Zahir, le fameux poète arabe, avait
composé des poèmes satiriques virulents sur le prophète de l'islam. Or, aux
yeux de l'Arabe, la poésie est l'arme la plus redoutable pour l'esprit et la
pensée, et Mohammad donna l'ordre de l'abattre où qu'il soit. Il fut assassiné
discrètement par l'un des membres de sa propre famille qui avait adhéré à la
nouvelle religion. Mais ce ne fut pas un cas isolé. Le poète Abou Afak et Asmâ,
fille d'Omaïr et redoutable poétesse, une femme d'une belle prestance qui
avait une voix 'prenante, furent également assassinés par leurs proches
convertis à l'islam pour avoir pris pour cible le prophète dans des satires
acérées qu'ils propageaient dans la ville.lO
Kabb Ibn al Ashraft, un des plus célèbres poètes
arabes qui, par sa mère, descendait des juifs de Nasire, fut le plus acharné de
ces moqueurs. Lorsqu'il apprit la nouvelle de la victoire de Badr, Kabb affirma
tout d'abord qu'il s'agissait d'un mensonge puis, lorsque la nouvelle s'avéra
véridique, il s'en fut à la Mecque où il composa des élégies en l'honneur de
tous ceux qui étaient tombés. dans cette bataille. Puis il s'en revint à
Médine. Cependant Mohammad supportait ses satires jusqu'à ce que Kaab se mette
à composer de la poésie érotique mettant en scène des musulmanes, ce qui le mit
proprement en rage. «Qui m'apportera la nouvelle de sa mort? »s'exclama
le Prophète. Et un groupe d'hommes dont faisait partie le propre frère de
lait de Kaab assassinèrent le poète par ruse.
L'alliance de l'islam avec les brigands
arabes
Le Coran accorde en effet une large place à la
violence et aux activités guerrières. En dehors des deux mois de trêve «<
Moharam » et «Safar») la guerre fut en effet, à cette époque, la principale
activité des Arabes.
La lutte armée était légitimée en tant que riposte
aux attaques de l'ennemi: « Battezvous [...]contre
ceux qui se battent contre VOUS!I.» Cependant, le Coran déterminait
implacablement un enchaînement des responsabilités historiques qui impliquait
tous les musulmans, d'une génération à l'autre, dans une sorte de vendetta
inextinguible: « Tuez-les [vos ennemis] là où vous les
trouverez et chassez-les de là où ils vous ont chassés. »
Mettant en pratique les versets radicaux du Djihad (la
Guerre sainte) et la Défâ (la défense) le Prophète en personne décida
d'attaquer les caravanes des Quoriche pour récupérer les biens confisqués aux
musulmans de La Mecque et augmenter les réserves financières de Médine.
Abouzar, qui appartenait à la tribu des brigands de Ghafar, joua un rôle
important dans la programmation de ces opérations cependant que Mohammad
chargeait son oncle Hamzeh du commandement d'une troupe.
Au début, les tribus situées sur l'axe La Mecque-
Médine, qui étaient alliées des Quoriche, empêchèrent les offensives des musulmans.
Le prophète envoya alors son cousin germain Sad Ibn Vaghas à la tête d'une
troupe au désert mais, cette fois encore, les musulmans s'abstinrent d'attaquer
directement les caravanes des Quoriche et se contentèrent de s'emparer de
butins enlevés aux tribus rencontrées sur le trajet. Le Prophète préféra jouer
la carte de la négociation politique et s'engagea dans des tractations avec
les chefs des tribus idolâtres du désert qui s'allièrent à lui dans le seul but
d'obtenir des butins. Il réussit ainsi à obtenir le soutien de Ghafar, Banou
Madlidji et Banou Damréh et finit par réunir une armée beaucoup plus nombreuse
que celle dont il disposait à l'origine.
Dès lors, les attaques de caravanes reçurent un statut
religieux et furent baptisées « Ghazvéh» (razzias). Il n'y eut pas moins
de soixante-trois expéditions de ce type conduites du vivant du Prophète
contre une seule guerre défensive «( Khandagh ») : ces actions offensives, qui
visaient aussi bien des villes et des villages, rapportèrent un butin
considérable.
David ABBASI
1. Le Coran, sourate 74.
2. Histoire
de Tabarie, p. 83.
3. Le Coran, sourate 16, verset
JO3.
4. Le Coran, sourate 16, verset
JO3.
5. Histoire
de Tabari, p. 848.
6. AI Etghan, p. 180.
7. Tosih El Méllal, p. 375.
8. Id., p. 386.
9. Histoire
de Tabbari, p. 796.
10. Dr
Sharïati: Connaissance de l'Islam [Islamshénassi]. II. Le Coran, sourate 4. verset 71.
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